C’est la première fois de ma vie que je pars comme ça en vacances la semaine prochaine : sans rien avoir planifié. Rien. Je me laisse porter. Je sais juste que nous partons en Corée (du Sud, oui, merci bien, zéro envie de passer deux semaines en prison), que nous allons prendre le train pour voir du pays et que les hôtels sont réservés, pour la première fois, donc, pas par moi. Je n’ai rien lu, rien noté, rien mis de côté, rien anticipé : j’ai à peine acheté un guide Michelin que je n’ai même pas ouvert et je me fiche royalement de savoir ce qu’il faut voir ou pas, je verrai bien sur place.
Mon opération (et les complications qui ont suivi) m’ont fait radicalement changer de point de vue sur mille choses, en quelques jours. C’est le coup de pied au derrière le plus violent du monde mais il m’a permis de voir sous un nouveau jour bien des éléments de ma vie qui jusqu’ici me semblaient importants.