Deuxième partie de vie

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Saurez-vous répondre à cette question ? 🌀

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La réponse ouvre tant de portes...

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Beau comme Bowie
oct. 29, 2021
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Saurez-vous répondre à cette question ? 🌀
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Je ne sais pas pour vous mais de mon côté entre le soir qui tombe à 19h & le changement d’heure ce week-end & la fin des fruits d’été, ça sent le sapin. Quand j’étais plus jeune, j’aimais l’hiver et les pays froids. Maintenant que j’ai atteint l’âge où on se lève pour me céder la place dans le métro (j’exagère à peine), je comprends pourquoi les retraités investissent autant dans des appartements au soleil. Quitte à clamser, autant partir bronzé, parcheminé, même, mais à l’ombre du parasol, sur la plage, à côté de la glacière, un petit verre bien frais à la main, parce que ça tape fort, dis donc, Berthe, aujourd’hui, tu trouves pas ? Et paf. #AdieuBerthe

Quand j’ai commencé mon travail sur la Raison d’Être (consultez les archives) j’étais sûr qu’en retrouvant* mon Ikigaï, ma vie serait plus simple. Je l’ai finalement défini après bien des errances et je tâche désormais de l’appliquer à ma vie quotidienne mais ce n’est ni aisé, ni fluide. Non pas parce que je vis à l’opposé de ce que je devrais être mais parce que je n’assume pas encore ce que j’ai compris de Moi et de ce qui me met en joie quand je l’applique.

*Car on ne trouve pas son Ikigaï : on le retrouve. Notre Raison d’Être est en nous, depuis notre enfance, nous la connaissons, mais elle a été peu à peu enterrée sous des couches d’obligations sociales, de devoir familiaux, d’angoisses maternelles, des contraintes dynastiques, etc. Un enfant sait ce qu’il aimerait faire, ce qui le met en joie, ce qu’il délivre naturellement et avec créativité. Ce sont les adultes angoissés qui le font renoncer à une carrière de fleuriste, de clown ou d’aide-soignant.

Je l’ai pourtant énoncée plusieurs fois devant la glace, à voix haute, ma Raison d’Être et même à quelques personnes, au travail. la Vie est bien faite : j’ai été promptement contacté pour des jobs collant pile-poil à ce que je suis censé faire sur Terre. Les Dieux ont de l’humour et ne lâchent rien.

Quant à moi… Pareil ! Je ne lâche rien non plus et au lieu de bâtir mon bonheur, je m’évertue encore et toujours à trouver un CDI + Tickets Restaurant, à bosser pour un patron avec qui ça se passera forcément mal au bout d’un moment. Je vous ai déjà expliqué le truc : je suis un triangle dans un monde de cercles. J’ai l’air sexy. On m’embauche pour mes petites pointes et puis on cherche ensuite à les gommer car elles percent les ronds des autres.

Je cherche également la sécurité de la routine alors que j’ai besoin de créer et de pousser les autres à créer. Il y a comme un malaise. M’enfin, comme dirait l’autre en grillant sa quinzième clope du jour : ça occupe bien les heures, de se faire du mal. On passera à la caisse plus tard.

Nous voici donc arrivés à la question 19 du questionnaire de Martin Serralta. Attention, je vous préviens, elle est coton, celle-ci. Il y en a eu des simples et il y en a eu des gratinées. La 19, elle est bien, bien retorse. Je vous la livre.

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