Le pire n'est jamais décevant.
Ma première pensée, très lâche, fut que je n’irai jamais au front puisque je suis infirmier et que je devrais me hâter de retrouver dans un placard mon vieux diplôme pour le brandir au sergent recruteur, afin de me retrouver loin des balles et des obus.
Ma seconde, plus affolante, imagina une guérilla urbaine et non plus une guerre de tranchées puisque tout le monde, désormais, civils ou militaires est une cible potentielle. Vite, chasser cette pensée.
Ma troisième conclut cet enthousiasmant tour d’horizon : la 3ème guerre mondiale a été déclarée la semaine dernière, rentre-le toi dans le crâne, cette situation va durer et va empirer. La lecture de cette très longue interview dans Politico n’a fait que confirmer mon intuition, je vous la recommande. Pourrait-il utiliser l’arme nucléaire ? Oui. Pourrait-il aller plus loin que l’Ukraine ? Oui. Est-il prêt au pire ? Oui. J’ai repensé direct à ce vieux nanar d’Alain Delon, de 1979, évoquant une guerre moderne dans les pays de l’Est. Avec Véronique Pause Café Jeannot. Le meilleur moment du film demeure la bande-annonce et pardon mais je vous le spoile : ça finit mal.