Deuxième partie de vie

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Ok pour plus jamais

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Beau comme Bowie
sept. 19, 2023
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Ok pour plus jamais
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Je n’ai toujours pas admis que j’étais une éponge émotionnelle et que parler à des dizaines de personnes différentes chaque semaine avait parfois un coût. Je repense alors parfois à l’outil inventé par mon ami Arsène pour vérifier s’il était déprimé ou juste fatigué des gens et je me dis que je devrais lui en demander une copie. C’était un gigantesque tableau Excel crée par lui dans lequel il notait tous les soirs soigneusement chacune des interactions de la journée et ce que ça lui avait coûté (si ça avait été pénible, sympa, neutre, sympa mais fatiguant, etc). Il donnait une note de 0 à 10 à chaque rencontre selon la résonance et obtenait en temps réel sa météo émotionnelle de la semaine : si le chiffre augmentait trop, il savait qu’il devait se mettre en retrait pour le week-end, seul chez lui et s’il était encore acceptable, il pouvait à la rigueur aller prendre un verre avec un ami. S’il ne remplissait pas son tableau, il était incapable de diagnostiquer lui-même son état émotionnel. Comme moi tout à l’heure quand la psy m’a dit :

- Mais vous n’êtes pas déprimé, en fait, vous avez juste accumulé deux expériences humaines médiocres en l’espace de quatre jour, en vous écoutant bien, non ?

Oh, ben ça alors, oui. Et moi qui mettait ça sur le compte de la petite déprime automnale, classique, qui s’annonce. Pas du tout. Je me permets de vous raconter un bout de ce qui m’est arrivé la semaine dernière. Épique.

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