Je n’ai pas vu passer cet été 2023, commencé avec les émeutes (vous avez oublié, vous aussi ? C’était il y a un an, y’a un siècle, y’a une éternité) et qui se termine calmement par une bonne petite canicule dans la capitale cette semaine, youhou.
Ce fut un cru un peu terne, à part cette semaine en Suède, je n’ai pas vu grand chose de beau cet été mais je me réserve pour l’été prochain. Contrairement à certains élus grassement payés et visiblement peu concernés par des sujets pourtant capitaux, je connais PAR COEUR les dates des prochains JO car je serai très, très loin de Paris à ce moment-là. Je regarderai l’athlétisme depuis une télé à des milliers de km et ça sera bien mieux ainsi vu l’apocalypse prévue par certains durant les Olympiades. C’est déjà le bordel en temps normal, je n’ose imaginer avec des centaines de milliers de visiteurs, d’athlètes, de journalistes en plus.
Je précise que je ne tire aucune joie personnelle d’imposer à des visiteurs la pénible tâche des déplacements en IDF : j’en suis le premier consterné, devant prendre le RER tous les jours pour “aller en ville” ou me rendre chez mon amoureux. Ça passe ou ça casse : nous pousserons un soupir de soulagement dans les deux cas, à la rentrée 2024. En bon angoissé que je suis, on ne se refait pas, je prédis : des grèves, une canicule, un périphérique complètement saturé, une pluie diluvienne le jour de la cérémonie d’ouverture avec des orages bien estivaux et une toute petite moisson de médailles tricolores. Je ne fais pas partie de ceux qui loueront leur appartement une fortune : je ne suis pas très à l’aise avec le procédé mais c’est pour ça que les pauvres restent pauvres et que les riches s’enrichissent, je présume !
Bien, après cette petite intro réac de vieux con que je suis devenu, probablement inspirée par la consternante lecture du JDD qui m’est montée à la tête, au passage, ce n’était pas un hebdo bien passionnant avant mais là, c’est devenu un torchon, place aux news de la semaine.
J’ai fait le deuil, dîtes.
Ça détend, de faire le deuil. C’est le choix le plus sain, c’est la voie de la sagesse, le renoncement, c’est la liberté.