Quand j’ai un doute sur la longévité de ma présence en ligne, quand je ne sais plus quand j’ai commencé à raconter ma life ici ou ailleurs, je retombe toujours sur ce bon vieux Matoo qui m’a donné envie de bloguer et qui a commencé trois mois avant mois. Ça fait donc vingt ans que je parle à des gens (des inconnus mais pas que) de moi (et du reste) et ça m’étonne toujours encore d’être fidèle au rendez-vous du ouebe. Chaque semaine, désormais. Sur un format newsletter semi-privé. Pour des abonnés fidèles et qui soutiennent en payant, quand ils le peuvent.
Allez, vous adorez les décomptes, tout comme toi, alors voici 20 choses que j’ai appris en vingt ans d’écrits numériques.
Les vieux de la vieille sont toujours là et se connaissent encore, de près ou de loin. Je discutais cette semaine avec Emmanuel Vivier et nous avons fini par évoquer les éternels serpents de mer des années 2000 : LLM (TMC), par exemple. Nous avons commencé ensemble, nous finirons ensemble, même si pour certains ça semble un peu partir en toupie. Les kilos se sont amassés, les cheveux sont tombés, les rides ont creusé les petits visages mais on compte encore et toujours une bonne armée de grognards qui ne lâche rien.
J’ai publié une douzaine de livres (et certains qui sont restés dans les tiroirs) mais je n’ai jamais autant pris de plaisir qu’avec mes échanges interactifs ici ou ailleurs. Les livres, c’est vraiment un travail solitaire de fond. J’ai capté que je n’étais ni Zola, ni Balzac il y a bien longtemps mais que j’incarnais une petite bougie pour des milliers de gens qui parfois en avaient besoin. Et ça, je l’assume. Aller dédicacer des livres dans un salon, pas du tout. Je déteste.
J’ai rencontré toutes mes idoles sauf une : Julianne Moore. Mais toutes les autres, oui, toutes, c’est coché et c’est grâce aux mots que j’ai jeté en pature et à l’exposition qui en a résulté. Abba, Madonna, Sting, Lady Gaga, Juliette Greco, la liste est longue. Je ne suis pas très fan d’acteurs ni d’actrices sauf de Juliette Moore. Et je kifferais bien de rencontrer Karim Leklou, aussi. Une fois. S’il vous plaît.
Marc Simoncini est abonné à cette newsletter et il la lit. Ça me fait toujours halluciner parce que je me demande bien ce qu’il y trouve ! Coucou, Marc. En tout cas, son émission “Qui veut être mon associé” est ma préférée à la télé, juste après celle sur les mégères qui notent les mariages des autres mégères et regardent ensemble les résultats en se criant dessus.
Je suis recommandé par Médiarama et ça me rapporte un paquet d’abonnés chaque semaine.
J’écris quatre newsletter chaque mois pour d’autres supports, signées sous d’autres noms, uniquement professionnelles.
L’argent que je gagne avec votre soutien ici sert à payer les charges de mon appartement et ce depuis le début. Je ne peux pas en vivre mais ça constitue une fort belle somme annuelle que mon syndic dévore intégralement avec appétit (eau comprise).
J’ai quelques lecteurs réguliers qui continuent à m’envoyer des mails de temps en temps pour me dire comment ils vont et comment ils ont ressenti le dernier envoi. Je lis toujours tous les mails que je reçois.
Mon amoureux lit ma newsletter et ne la commente jamais. Il m’engueule quand je ne la sors pas ou en retard, par contre.
J’ai été approché par une plateforme concurrente pour quitter Substack mais je n’ai pas donné suite.
J’ai fermé mon blog et oublié de payer OVH une année : je crois que les archives sont perdues à jamais. That’s life. Je ne regrette qu’une seule chose : les photos de mes périples aux USA avec les commentaires des lecteurs me conseillant d’aller tester tel ou tel truc.
J’ai parfois l’impression de toujours parler de la même chose et de radoter, comme la pauvre Enid Blyton à la fin de sa vie.
Vous êtes plusieurs milliers à vous être abonnés et plusieurs dizaines à être partis aussi. Je sais comment faire si je voulais gagner en popularité mais j’ai une flemme monstre et surtout je l’ai déjà fait, ailleurs : écrire, écrire, écrire, régularité, SEO, interaction, tout cela, ce fut fait et bien fait en son temps. Je n’ai plus envie de me forcer pour gagner des lecteurs. Ni de raconter des salades. Être populaire pour qui, pourquoi ?
Je n’utilise pas ChatGPT pour rédiger mon contenu. Pas besoin.
Plus je vieillis, plus je commets de fautes d’orthographes et plus ça me rend malade de ne plus savoir comment on conjugue un verbe.
Toutes les photos illustrant mes envois proviennent de l’IA (midjourney) et je ne passe pas plus de 30 secondes à les choisir : je survole un forum et je laisse faire le hasard qui, souvent, fait bien son job.
Je suis encore et toujours thérapeute de couples mais je donne de plus en plus de formations sur l’IA à des Comex et des chefs d’entreprise, un sujet qui me passionne. Les couples, aussi, mais je n’ai jamais pris le temps de trouver le local de mes rêves. Alors je vais encore plus rarement qu’avant à domicile et je dis plus souvent non que oui aux demandes (pardon, c’est uniquement une question de temps de transport et de disponibilité, mes journées ne font que 24h…)
Les thématiques les plus appréciées ici sont : la résilience, les échecs et les problèmes d’addiction. Vous vous fichez comme d’une guigne (d’après mes stats) de mes histoires d’HPI, d’enfants zèbres et de couples amoureux en plein désarroi.
Vous êtes plus de 55% à ouvrir mes mails quand je vous écris, ce qui est un excellent taux d’ouverture, merci.
Je pars en Corée dans six semaines.
Bien à vous,
William
Moi je suis en plein désarroi amoureux… solo à nouveau et triste- triste…
J’aurais aimé t’avoir en thérapeute de couple… j’aime ta NL et te connais depuis 15 ou 20 ans et j’ai tjs autant de plaisir à te lire
Bonjour Wiliam
Ah je me souviens de Ron....
Ravie que tu ailles bien.
Dis moi connais tu des applications de coaching en ligne (non pas pour le sport) que tu pourrais nous recommander ?
Bonne journée et belle semaine à toi