La petite semaine culture du mardi
Cinq liens, critiques, conseils pour bien démarrer votre journée.
🎄 Offre cadeau d’abonnement de Noël à la newsletter => - 25% ! jusqu’au 26/12 seulement soit 4 euros seulement/mois pour ne rater aucun numéro🎄
🎬 - Film de la semaine : Une femme du monde (où le voir en salles)
Laure Calamy (Dix pour cent, Antoinette dans les Cévennes) m’a bouleversé dans le rôle de cette prostituée de 40 ans, inquiète pour l’avenir de son fils ado et qui doit trouver rapidement une grosse somme d’argent pour lui payer une prestigieuse école de cuisine. Le film est porté d’un bout à l’autre par l’actrice qui, en un regard, une mimique, exprime un monde de dignité et de volonté. On passe du rire aux larmes et on reste longtemps après la séance avec la voix et la démarche de Marie en tête. C’est fort. À voir absolument en salles pendant que ça passe encore.
⭐⭐⭐⭐ /5
🎬 - Film de la semaine : Les magnétiques (où le voir en salles)
Plongée sombre dans la France de 1981. Ce premier film, très maîtrisé visuellement, est porté par un impeccable trio d’acteurs débutants. Un travail énorme a été accompli sur le son, moins sur le scénario qui, après un début évoquant les radios libres, bifurque sur une histoire d’amour à distance impossible et forcément dramatique. Je suis resté sur ma faim même si le travail indéniable sur l’image laisse deviner un regard de réalisateur qui va compter. La bande-son est à l’image du film : très, très travaillée. Le coup de coeur de Cannes 2021 ne tient pas toutes ses promesses mais ça reste du bien beau cinéma.
⭐⭐⭐ /5
📺 - Série Télé du moment : Dopesick (Disney +)
Même si elle n’est pas encore terminée (cette mode de diffuser un épisode par semaine m’agace et me ravit à la fois : elle fait monter le désir mais frustre à mort. Le binge watching est une sale habitude. Et je ne sais pas vous mais moi, je sature un peu des séries depuis quelques temps… Non ?) Dopesick compte déjà dans la liste des séries qui ont marqué l’année.
Consacrée à la dramatique crise de la consommation d’opioïdes aux USA, vendus en pharmacie sous le nom d’Oxycontin, la série aborde le destin de quelques personnages qui vont chavirer et tomber dans la dépendance, nous embarquant aussi dans la lutte des flics qui veulent arrêter la vente et des salauds de laboratoire (pour une fois, c’est avéré) qui vendent une daube sans nom pour le profit et crée une gigantesque crise sanitaire, sociale. Que de vies gâchées…
Haletant. Terrible. Totalement véridique. Révoltant.
⭐⭐⭐⭐⭐ /5
📺 - Série Télé du moment : La meilleure version de moi-même (Canal +)
La Queen Blanche Gardin, jusqu’ici presqu’intouchable malgré de sérieuses sorties de route aux derniers Césars (ses textes passaient mal dans les bouches des autres) se prend vaguement les pieds dans le tapis avec cette fausse docu-série sur ses troubles intestinaux mais réussit à dynamiter pas mal d’éléphants dans la pièce, agaçant au passage les féministes, les woke, les antivaxx, les taxis, les comédiens, bref, tout le monde en prend pour son grade. Ce n’est pas toujours réussi et parfois à la limite de la complaisance mais le ton cynique et l’humour malaisant impressionnent régulièrement à la faveur d’épisodes courts et efficaces. Si vous aimez les séries acides comme le regretté The Comeback, vous passerez un bon moment. De toute façon, pour moi, Blanche Gardin se déguste uniquement sur scène. Point. Il n’y qu’à voir les captations plutôt plates de ses spectacles pour comprendre.
⭐⭐⭐ /5
🎸 - Album de la semaine : Nolwenn Leroy
Ah mais ça, quand on demande à Benjamin Biolay de vous produire un album, forcément, ça ne peut pas rater, il vous sort au moins deux tubes et un son qui colle à l’époque comme jamais. Je vais être franc, je n’ai jamais trop écouté Nolwenn Leroy, une voix sublime mais pas forcément ma tasse de thé musicale depuis sa sortie de la StarAc. Mais là, total respect : deux tubes, donc (Brésil Finistère et le disco-pop Loin) et quelques très beaux morceaux juste derrière comme La Houle ou Mon Beau Corsaire. Ça se laisse bien écouter et c’est la bande-son de mon mois de décembre pluvieux.
⭐⭐⭐⭐ /5
Et sinon, fou-rire du jour devant la très gaffeuse et fabuleuse Olivia Colman (son discours aux Oscars est un modèle du genre : savoir se moquer de soi-même quand on atteint le sommet de son art, quelle classe !). Je n’arrive pas à déterminer si elle est vraiment gaffeuse ou délicieusement bitchy…
Je vous propose enfin un jeu très particulier avant de vous embrasser (de loin) et de vous souhaiter une bonne journée. Je rêve d’aller y jouer mais je crois que ça n’existe pas en Europe… Il me reste à prendre un avion pour le Kentucky…
Santé mentale, physique, bien-être. Je reçois beaucoup de mails me demandant qui aller voir, qui consulter, qui je recommande, etc.
Ma naturopathe, sur Paris : Stéphanie Spira, humaine, rayonnante, épatante.
Mon acupunctrice historique, sur Paris : Carole Baudrier, depuis 20 ans, déjà
Ma coach pro, sur Paris : Florence Auvray-Loney, une référence.
Se faire masser, sur Paris : Tudor et ses mains magiques…
S’offrir un tirage de vie (par téléphone) : Claudine Collit et ses fameux tirages Animaux, étonnante.
Mon (clair)voyant : Eric Perrot
Prendre soin de sa peau de manière 100% naturelle : Julien Kaibeck
Voilà qui répond, je l’espère à toutes vos questions.Pourquoi cette newsletter ? Qui suis-je ?
Attention, recevoir cette newsletter ne signifie pas recevoir tous les numéros ! La liste complète des articles est ici.
Amitiés,
William
“By contrast, surely few readers of this newsletter need me to clarify that it isn’t written by someone who’s Sorted His Life Out Completely and is now magnanimously offering to guide others toward a similarly flawless existence. If anything, it’s the opposite. “You teach best what you most need to learn,” as the author Richard Bach famously put it. You’re drawn to the subjects you struggle with because you struggle with them – because the stakes feel high to you, so you’re motivated to try to puzzle out some solutions.”