Quelques mots pour vous remercier. Le livre issu de cette newsletter “Trouver sa raison d’être quand on n’entre pas dans les cases” sortira dans toutes les bonnes librairies d’ici quelques jours, le 17 août. Vous pouvez déjà le précommander ici.
Basé sur les 30 questions inédites crées par Martin Serralta, chercheur en prospective, dont plus de la moitié furent abordées ici, le livre offre des témoignages, des interviews et le récit de mon cheminement vers ma propre raison d’être. Ce ne fut pas aisé, je vous prie de le croire.
Quitter le salariat, les tickets restau, les collègues, la vie de bureau et sauter à pieds joints dans l’enseignement, la formation et des sauts de puce aux 4 coins de la France... Je m’y sens tellement mieux et mille fois plus en sécurité. Comme quoi ! Totalement à ma place, enfin. Que ce livre puisse vous aider à avancer comme il fut précieux dans mon questionnement, c’est tout ce que je vous souhaite.
C’est mon onzième livre (douze si on compte le projet mort-né de l’an dernier dont je vous parlerai un jour, si j’arrive à m’exprimer dessus sans colère ni rancune. Mais je suis quelqu’un de droit. Quand je tombe sur une personne qui ne l’est pas et à qui je donne six mois de ma vie et des dizaines d’heures d’écriture, ça fait mal…) et ce n’est pas rien. Le premier livre est un hasard, une délicieuse surprise, on en attend tellement et on y croit à mort. Le second est une évidence, le troisième vient boucler la boucle et puis ils s’enchaînent tranquillement, un projet venant chasser l’autre.
Je ne suis pas blasé par le processus, loin de là, mais je n’en attends plus grand chose. Je prends mon plaisir dans la phase d’écriture et de corrections. Le reste, tout le reste, ne m’intéresse pas le moins du monde : couverture, quatrième de couv’,signatures, promo, etc. Quelle plaie ! J’aime écrire pour être lu, comme chaque auteur, je présume, mais j’écris surtout pour vider mon sac et passer à tout autre chose. J’aime que mes livres se vendent, bien évidemment, mais je ne les écris pas dans cette optique.
J’obtiens mes “meilleurs” retours de gens qui ne me connaissent pas : mes proches ne lisent pas mes écrits (ou rarement) et nous en parlons peu ensemble car c’est un pan de ma vie qui ne concerne que des inconnus, dans ma tête, tel que je conçois mon travail. J’écris pour des gens que je ne verrai jamais et quand je les croise, je suis encore plus gêné qu’eux. Je ne sais pas quoi leur dire à part merci et j’ai toujours du mal à me souvenir des extraits dont ils parlent : j’ai tant sué et cravaché pour finir et rendre dans les temps que je suis passé à tout autre chose, le dernier mot écrit. Au livre suivant. Hop, hop, hop.
Depuis que j’anime des ateliers d’écriture, on (les élèves, les salariés) me demande régulièrement “comment on fait” pour écrire un livre. Je réponds invariablement la même chose :
ON TRAVAILLE.
C’est un travail, un labeur, une tâche à accomplir, rien de plus, rien de moins. Qu’on y prenne du plaisir ou pas ne changera pas la réalité des choses : il faut bosser, quotidiennement et pendant longtemps pour finir un manuscrit.
Je préconise néanmoins de connaître la fin (pour savoir où on va), de connaître “la morale” du livre (qui donnera la couleur de l’ouvrage et l’impression finale qui restera dans la tête du lecteur), d’aimer lire et de poser un certain nombre de contraintes. Plus on crée sous la contrainte, plus on crée facilement. C’est la contrainte qui libère la créativité, pas l’absence de règles ou de limites.
C’est un sacerdoce, c’est un job solitaire, c’est une vie à part. C’est une compulsion, une addiction, un plaisir particulier. C’est une expérience terriblement ingrate et incroyablement jouissive en même temps.
J’écris ces mots depuis le Pays de Galles où je suis arrivé vendredi. Le temps change sans cesse, l’endroit est très vert et les locaux sont adorables. Je n’étais pas venu depuis 1988. Rien n’a vraiment bougé ou presque.
À la rentrée, nous parlerons d’écriture comme moyen de résilience, ici. Comment trouver les mots pour aller mieux. Comment envisager ses pleins et ses déliés d’une autre manière. Pourquoi écrire sur du papier n’a pas le même effet qu’écrire sur un clavier, etc. La newsletter sera strictement réservée aux abonnés. Il est encore temps de choisir l’option “privé” à prix doux, en cliquant sur le lien ci-dessous :
À très bientôt,
Je vous embrasse,
William
Santé mentale, physique, bien-être. Je reçois beaucoup de mails me demandant qui aller voir, qui consulter, qui je recommande, etc.
Mon expert-comptable : la fée Florence Core-Vallet et son cabinet Filea.
Ma naturopathe, sur Paris : Stéphanie Spira, humaine, rayonnante, épatante.
🆕 Excellent acupuncteur et ostéo : Julien Bounille
Ma coach pro, sur Paris : Florence Auvray-Loney, une référence.
Se faire masser, sur Paris : Tudor et ses mains magiques…
S’offrir un tirage de vie (par téléphone) : Claudine Collit et ses fameux tirages Animaux, étonnante.
Mon (clair)voyant : Eric Perrot (pas vu depuis 2015 mais épatant quand on en a besoin)
Prendre soin de sa peau de manière 100% naturelle : Julien Kaibeck
Voilà qui répond, je l’espère à toutes vos questions.
Pourquoi cette newsletter ? Qui suis-je ?
Attention, recevoir cette newsletter ne signifie pas recevoir tous les numéros ! La liste complète des articles est ici.
“By contrast, surely few readers of this newsletter need me to clarify that it isn’t written by someone who’s Sorted His Life Out Completely and is now magnanimously offering to guide others toward a similarly flawless existence. If anything, it’s the opposite. “You teach best what you most need to learn,” as the author Richard Bach famously put it. You’re drawn to the subjects you struggle with because you struggle with them – because the stakes feel high to you, so you’re motivated to try to puzzle out some solutions.
Trouver sa Raison d'Être : le livre
Bonsoir et merci pour cet ouvrage. La lecture de la première page a eu un tel écho en moi ( la suite de la lecture le confirme jour après jour), avec cette question qui me brûle de résoudre depuis tant d'années, que votre ouvrage et le carnet que je lui associé trône sur ma table. Et je m'exécute avec assiduité.
Nous verrons dans quelques semaines le chemin parcouru 😊
Pour Benoît :
Il y a quelques années j'ai lu l'ouvrage de yukari mistubashi - ikigai.
Dans ce petit livre, y était exposé l'exemple d'une femme japonaise dont l'ikigai était le "beau".
Et il semblerait que découvrir son ikigai sur le tard soit un bénédiction.
Peut-être cela pourra l'inspirer.
En outre "il est trop tard lorsqu'on est mort".
Et les cours par correspondance ( je suis une habituée) ou les formations courtes peuvent être des solutions à explorer ?
Bien respectueusement